Luke M. Ewilans
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Date d'inscription : 14/10/2010
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Feuille de personnage
Grade: Soldat 1ère classe
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Relations:
 | Sujet: Joseph McDArcie - Homme - Général - Libre  Dim 24 Oct - 22:13 | |
| Joseph McDarcie
« Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre. »    
© crédit | Nom :: McDarcie
Prénom :: Joseph
Surnom :: Mon général
Âge :: 45 ans
Grade :: Général
Origine :: Français
Passion/Hobbies :: Quand on est un homme comme lui, on a pas le temps d'avoir de passion.
Ambitions :: Gagner cette guerre!
Ici depuis combien de temps :: Depuis le début!
Ici de ton plein grès :: Oui et non!
Célébrité :: George Clooney
Liens ::
 (c) PSEUDO | ▬ Adam Neiphu;
les rumeurs les plus folles circulent à leur sujet dans leur dos, certains disent même qu'il serait de la même famille... |  (c)PSEUDO | ▬ Prénom Nom;
détails du lien |
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Description du physique ::
Armoire à glace. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Il n'y a pas besoin de préciser plus que ça puisque quand vous le verrez, vous ne pourrez que le reconnaitre. On ne voit pas plusieurs fois des gens comme ça dans une vie. Avec son allure de boxeur, il n'est pas ce qu'il y a de plus avenant. Une large cicatrice divise son visage carré en deux parties inégales. Partant de son arcade gauche et jusqu'à la droite de son menton. « Blessure de guerre. » Vous répondra-t-il si vous lui en demandez l'origine.
Particularité(s) physique(s) ::
Boite. Eh, oui, un autre souvenir qu'il a ramené avec lui est sa jambe droite. Une simple défection qui le fait souffrir le jour comme la nuit, au repos comme au travail. Cet homme est un homme souffrant et blessé, qui se jette corps et âme au travail pour oublier ses blessures, aussi bien physiques que psychologiques. Sa jambe vient d'une fois, où il s'est aventuré trop loin sur le front, pour sauver son frère.
Description du caractère ::
Assez asocial et réservé, il n'a pas beaucoup d'amis. Son rire s'est perdu au fil de sa jeunesse, il n'a plus espoir de le retrouver. Après une enfance difficile, il s'est refermé sur lui-même. Certains le traite de fou, de psychopathe. Il n'essaie pas de le nier, car il sait que c'est une part irréfutable de lui, qui grossit d'année en année. Mais il la cache, car lui, ce qu'il veut, c'est resté à son poste, voir monter les échelons, pour donner son maximum, pour montrer au monde qu'il existe. C'est grâce à cette détermination qu'il a eu ce poste si prestigieux. [center] Histoire ::
Il est né dans une petite rue du nord de la France, dans une famille nombreuse. Il n'était pas le dernier, pas le premier, juste le deuxième garçon. Ses parents n'étaient ce qu'on peut appeler de riches. Ils étaient huit enfants. Souvent malades et toujours sales. Il était responsable des plus jeunes tandis que son frère ainé, Philippe, s'accrochait à ses études. Leur père avait misé tout sur l'aîné, il comptait en faire un soldat et le faire monter en grade... Un jour.
-Les enfants, traversez, dépêchez-vous.
Il l'a vu arriver, tel un faucon sur sa proie. Il voulu le prévenir, mais sa voix s'étouffa dans sa gorge.
- Ph...
Les yeux exorbités, le regard mort, le souffle coupé et complètement détruit. Interdit, il regardait...non, ce n'était plus lui. Ce n'était plus que des restes.
- Philippe.
souffla-t-il
Il regardait la mare de sang qui entourait le cadavre de son frère. Son frère chéri. Il resta là, immobile, silencieux. Ses parents appelèrent l'ambulance, même si c'était déjà trop tard. Ses frères et soeurs retournèrent chez eux, la tête basse et les épaules affaissées. Mais leur tristesse n'avait rien de comparable à celle du jeune homme. Ce n'était pas qu'un frère qui était parti, c'était toute une vie. Un modèle. Joseph l'avait toujours copié, son grand- frère. Il avait toujours voulu être comme lui et, pour la première fois, il ne pouvait plus le regarder pour adopter la bonne attitude, il se sentait perdu, alléger d'un poids qui lui était vital. Il n'entendit pas l'ambulance arriver, il ne vit pas les ambulanciers prendre le corps et annoncer à sa mère qu'il n'y avait plus d'espoir. Ce n'était pas les restes de Philippe qu'il regardait, c'était son âme. Cet épisode se termina lorsqu'un soldat qui rentrait de permission s'approcha de lui et lui demanda :
« Que ce passe-t-il ? »
« J'ai perdu ce qui comptait le plus pour moi, mon essentiel, mon frère. »
Répondit-il, sans vraiment savoir à qui il parlait.
Cela lui faisait un bien fou, d'enfin se confier, d'enfin relacher toute la pression. Le flux de larme redoubla, mais il s'en foutait pas mal. Il ne pensait pas à ce que les gens pouvaient penser de lui, à ce qu'ils pouvaient dire. De toute façon, il ne savait plus rien, sa tête était vide. Tout son corps aussi. Il tomba à genoux, sur le bord du trottoir. Anéanti. Il eu l'impression, malgré ses quatorze ans, de n'être qu'un petit enfant, il en avait envie, en fat, d'être un enfant. N'avoir à se soucier de rien, ne pas comprendre. Surtout ne pas comprendre. Le soldat repris la parole.
« Ne te laisse pas aller. C'est normal, d'être triste, mais ne laisse pas cette tristesse gacher ta vie. Crois-tu que c'st ce que ton frère aurait voulu. À ton âge, j'avais déjà perdu deux de mes frères. Je me suis laissé aller longtemps, trop longtemps et cela ne m'a rien valu. »
Le jeune garçon se leva, salua le soldat et, sans dire un mot de plus, retourna chez lui d'un pas décidé. Arrivé, ses parents n'étaient pas encore là. Aucun de ses frères et soeurs ne dit un mot et quand, tard le soir, les adultes rentrèrent, tous étaient couchés, endormis depuis longtemps. Car depuis ce jour tous lui obéir. Il était devenu l'ainé, le responsable. Il reprit les projets de son frère. Personne ne commenta plus jamais l'accident. C'était devenu un sujet tabou. L'enterrement de ce dernier fut bref, sobre. Tout le monde pleurait, sauf Joseph. Malgré tout, c'était lui le plus triste. Au milieu de l'évènement, il quitta les lieux et alla se réfugier chez lui, pour pleurer en secret. Personne ne le sut jamais. Avec le temps, il monta en grade, allant jusqu'au grade de général. Mais la douleur ne le quitta jamais. Son frère le suivait toujours d'un grade et à chaque fois qu'il posait les yeux dessus, il se voyait. C'est lui, qui aurait du être à cette place, c'est lui qui était le second.
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